• Ceci est une correspondance qui a eu vraiment lieu. 

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    13/02/2013 23:54

    Kamille Laugénie 

    Cher Monsieur,

    Ce sera mon dernier message avant que le livre que j'écris ne soit terminé. Je voulais simplement vous prévenir que j'ai trouvé la solution  pour le construire. Il n'est pas toujours facile de trouver la forme d'un récit même si les idées fourmillent de toute part.  Je vous remercie de me laisser vous écrire, car ainsi je peux y voir  plus clairement surtout en ce qui concerne ma dernière analyse et relation avec le psychiatre psychanalyste. Toutefois,  je crains de ne plus pouvoir vous écrire pendant un certain temps. En effet,  ce soir en allant à l'église, j'avais peur. Je ne dois plus avoir peur pour mener la mission qui m'a été confiée par l'au-delà dans l'église.  En plus,  ma peur inconsciente déteint sur mon entourage et je ne peux pas prendre de risques, car cela peut entraîner des conséquences graves. L'écriture m'aura beaucoup appris, car j'analyse tous mes écrits. Parfois, je me trompe. Mais tant pis ! Je voulais aussi vous souhaiter un bon Carême. C'était beau dans l'église ce soir. Vraiment beau. Bonne soirée 

    Kamille Laugénie 


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    Résultat de recherche d'images pour "carton rouge"

    Kamille Laugénie 

    Cher Monsieur,

    Je fais des recherches dans mes fichiers pour mon roman sur l’Église où je redonne à Dieu ce qui lui appartient et je redonne aux êtres humains, ce qui leur appartient. Alors, vous écrire m'encourage à poursuivre ce roman très difficile à écrire. Mais vous pouvez toujours cliquer pour supprimer ce message ainsi que les autres. Cela ne me fera rien puisque nous ne nous connaissons pas. Toutefois, je suppose que vous n'allez pas supprimer le message sans le lire. Alors, je vous invite à lire  ce que j'avais écrit  sur un blog. C'était ma lettre du soir. Je parlais à votre confrère. Il me disait qu'il ne lisait jamais ce que j'écrivais sur ce blog. Comment douter ? Je doutais de la véracité de ses paroles, car à chaque fois qu'il lisait mes articles, il n'hésitait pas à en faire allusion et à me donner ce qu'il appelait un carton rouge. Peut-être m'en avait- t-il beaucoup donné sans que je m'en aperçoive  ! Devoir le quitter sans lui dire au revoir. Devoir le quitter en se disant, si j'y reviens, je meurs ! Devoir le quitter en se disant ": vaut mieux crever que d'y revenir" ! Devoir le quitter pour échapper à une colère terrifiante de sa part sans que cela ne soit justifié ! Et  terminer les rencontres dans une telle violence ! Toute cela me fait dire qu'il  m'a foutue à la porte, soyons clair  ! Mais là, je ne fais qu'allusion à un carton rouge. C'était après deux ans après le  procès avec l'Inspection Académique. Un procès que j'avais gagné. Ce fait  avait beaucoup déplu à ce psychiatre et à mon médecin traitant. D'ailleurs en vous écrivant, je me dis que leur réaction était bizarre. Ils ne devaient pas s'impliquer de la sorte dans une histoire qui ne les regardait pas. En tous les cas, je sais qu'ils ne m'avaient pas aidée,  ni l'un et ni l'autre. C'était une façon certainement de me donner un carton rouge.

    " Je ne devrais pas vous écrire puisque vous ne m’écrivez jamais, et vous n'aimez pas que j'écrive. Je ne vous enverrai jamais mes lettres. Vous m’écrivez seulement les codes de la grille de la résidence blanche aussi blanche que les nuages de ce jour. Vous avez écrit les numéros des codes de la résidence en rouge, cette fois-ci, sur votre carte professionnelle. Pourquoi les avoir écrits en rouge ? Est-ce pour ne pas que j’oublie les codes et que je les vois bien. Que je n’oublie pas d’entrer dans la résidence pour venir à mon rendez-vous ? Avez-vous peur que je ne vienne pas ? Et si je ne venais pas, aurais-je un carton rouge comme les footballeurs dans les matchs que je ne regarde jamais ? Est-ce un carton rouge que vous m’avez remis, comme le précisez souvent  ? Pourquoi cette carte écrite en rouge ? Il paraît que le rouge exprime l’agressivité. C’est la psychanalyste de Marie J. qui le lui a dit et Marie J. me l’a répété. Bien entendu, cette définition, si cela en est une, est entrée dans mes oreilles et elle s’est installée dans mon esprit pour que je puisse chercher des exemples à  cette expression ou pour que j’en comprenne le sens. Et vous pourquoi  m’avez remis cette carte écrite au stylo rouge ?  Seriez-vous agressif parfois ? Pourquoi cette réflexion ?  Il y a longtemps. Presque longtemps ?"

     

    Peut-être me demanderiez-vous pourquoi la thérapie a t-elle duré des années ? Je ne pouvais pas le "quitter". C'est lui qui devait me dire que c'était terminé. Et il ne m'a pas dit que c'était terminé. Il m'a éjectée. Il m'avait engueulée parce que je lui évoquais un livre que j'avais écrit. Et monsieur s'est mis en colère parce qu'il ne supportait pas que j'écrive... bof ! Mais Dieu s'était substitué à lui du début jusqu'à la fin. Aujourd'hui ou depuis deux ans, c'est Dieu que je retrouve dans l'église et ailleurs aussi. Lui seul maintenant.  Je me dis que je dois sauver ma famille. Et l'église est ma seule solution, la dernière solution. Jr pense cela parce que le  Le don que ma mère m'avait transmis  est en lien avec Dieu. Ce lien  repose sur la famille entière. Je ne dois pas perdre ce don, alors je dois aller à l'église, là où je ressens la présence divine.  Je ne peux pas la perdre. Il y a une fusion entre cette présence divine et moi, dans l'église. Et depuis que je ressens cette fusion, alors je peux écrire de la poésie et continuer à écrire des récits. .  En me laissant vous écrire, vous participez  à  la rédaction de mes prochains récits. Vous y participez, sans le vouloir. Savez- pourquoi les gens deviennent fous quand je leur écris et qu'ils retournent mes écrits contre moi ? Je crois qu'ils ont un problème avec l'enfant en eux. C'est l'enfant en soi qui écrit et qui se cache dans l'adulte. C'est cet enfant qui est en lien avec Dieu aussi. Enfin, c'est ce que je pense, ce soir. Savez-vous pourquoi je ne dénonce que des médecins, des psys etc s ? Nous pouvons toujours penser que d'autres qui nous ont autant blessés, ne l'ont pas fait exprès, même si l'on a la preuve qu'ils l'ont fait exprès puisqu'il y a toujours une raison. Mais l'on peut penser qu'ils ne l'ont pas fait exprès. Tandis qu'un psy quand il blesse ou qu'il a mené une thérapie déviante avec un patient, l'a toujours fait exprès. Donc il s'agit d'un paradoxe fondamental, et je dénonce les paradoxes de ce genre. je les dénonce pour les comprendre. Pour les autres personnes, je me dis, que c'est plus grave pour eux que pour ceux qu'ils ont blessés. Alors, je ne dénonce pas, car ils doivent souffrir. Mais j'aimerais comprendre leur souffrance intérieure. Du moins, je crois". 

    Je vous souhaite une agréable soirée". 

    Kamille Laugénie 


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    Cher Monsieur, 

    Je n'écris plus au prêtre à qui j'écrivais depuis que j'avais  commencé à fréquenter l'église. Je lui ai écrit en trois ans, une vingtaine de lettres, je crois. Je ne les ai pas comptées. A présent, je vous écris à vous seulement,  J'écris sur votre messagerie face-book.  Il n'y a jamais le signe qui précise que le message a été lu.  Je peux imaginer que Face book, pour vous,  n'est qu'un outil publicitaire quand vous publiez vos ouvrages ou pour l'annonce d'une de vos conférences. Vous n'utilisez certainement pas fréquemment ce réseau social à des fins personnelles. Comment réagirez-vous quand vous verrez mes messages ? Me bloquerez-vous ou au contraire, lirez-vous les messages avec  une attention  particulière ? M'y répondrez-vous  ? En tous les cas, j'aime bien vous écrire. C'est comme si j'écrivais à un inconnu qui serait très très loin dans un pays étranger.

    Toutefois, dans la réalité,  j'écris quand je suis ici, à  la maison. Je  pense qu'en votre qualité de psychologue psychanalyste chrétien et travaillant chez les religieux, vous serez intéressé par ce que je vis. J'ai découvert que cette vie ne ressemble pas à celle de tout le monde. Les événements surnaturels ont jalonné toute ma vie et ont notamment marqué  les dernières années. Est-ce pour cela que le psychiatre que je voyais une fois par semaine, se montrait fort mécontent, lorsque j'évoquais ces phénomènes ?  Non, il n'élevait pas forcément la voix. mais ses paroles étaient des couperets qui m'éjectaient de son bureau. Est-ce pour cela que j'avais l'impression de vivre dans la salle d'attente ?

    Je vous fais part d'un texte qui exprime bien que la salle d'attente était devenue une sorte de maison, comme si c'était le seul  endroit que mon être intérieur investissait  inconsciemment... Mon être intérieur n'y est plus depuis que l'analyse s'est terminée. Il  vit à présent dans l'église. 

    La salle d'attente vide.

    "Elle sort de sa maison. La nuit est tombée. Le temps est doux. Il a fait si beau dans la journée ! Une journée ensoleillée. Une journée durant laquelle, elle n’est pas sortie. Il était temps qu’elle sorte pour sentir le vent sur son visage. Pour reprendre pied avec la vie de l’extérieur. Depuis quand n’était-elle pas sortie ? Sortir. Est-ce redevenu une douleur ? Une douleur qu’elle ne ressent pas ce soir. Elle ferme la porte du jardin. Les fleurs sont fanées depuis longtemps. Elles repousseront dans un mois ou deux.. Elle ouvre la porte de l’immeuble. Allume la lumière. Sort dans la rue. Le temps est très doux. Elle remonte l’avenue, croise des passants qui semblent heureux. Ils ont tous l’air heureux.. Elle croise un père Noêl sur son vélo qui traverse la place. Elle ne peut pas s’empêcher de rire. Le père Noêl la salue et elle le salue. Elle rit et les passants rient. Ils sont beaux quand ils ont l’air heureux. Puis elle ne fait plus attention aux passants. Elle remonte l’avenue sans rien voir. Pourtant, elle voulait voir les lumières de la ville. Elle relève la tête et s’aperçoit que les illuminations sont plus sobres que les autres années. La crise, se dit-elle, déteint partout.. . Elle emprunte un autre chemin dès qu’elle a dépassé la gare. Elle passera par les petits parcs, plus hauts, après son rendez-vous. Elle se demande s’il sera en retard, en avance ou à l’heure exacte. Elle devrait parier. Non, elle longe la sombre avenue de la gare. Elle ne parie jamais. Il est rarement en retard. Souvent à l’heure. Parfois en avance. Et au bout de la rue, des lumières. Moins lumineuses que dans l’avenue principale de la ville. Elle atteint la grille. Pas besoin d’ouvrir. La grille est ouverte par un jeune homme à la démarche vive, à l’allure fière. Il ouvre toutes les grilles avec son passe électronique. Elle n’a pas besoin de chercher les codes écrits sur une carte de visite. Pas besoin. Elle devait venir, se dit-elle, comme si elle doutait encore. Combien d’années le rencontre-t-elle ? Ne pas se poser la question. Appuyer sur les interrupteurs de l’immeuble. Pas besoin. Les lumières s’allument électroniquement à son passage. Le jeune homme a disparu.. Elle compose le dernier code de la porte, pour s’annoncer. La sonnerie la fait sursauter. Toujours. La porte s’ouvre. Il est là, se dit-elle. Un regard furtif dans le miroir dans le couloir. Elle n’aperçoit plus les traces de la fatigue sur son visage. Le tourment ou la fatigue des derniers jours. Que lui dira t-elle, ce soir, dernier rendez-vous de l’année ? Ne pas oublier de lui souhaiter un joyeux noël. Lui dira t-elle tout le bien qu’elle pense de lui ? Comment lui expliquer tout ce qu’elle pense de lui ? C’est trop difficile. Il est plus facile de ne rien dire. Elle ne se pose plus aucune question quand .elle s’installe dans la salle d’attente, à côté de la baie vitrée fermée. Toujours fermée. Elle ouvre son livre. Le livre qu’elle a emporté.. Elle ne lit pas. Elle le feuillette . Elle sait bien qu’il est là, de l’autre côté. Il ne tardera pas à arriver. Elle se sent chez elle ici, à présent. Elle réfléchit. Elle se dit qu’elle a le sentiment d’être un peu chez elle. Est-ce un sentiment ? Un sentiment est-t-il une réalité ? Une réalité ? Elle attend sans attendre, sans avoir le sentiment d’attendre. Savoir qu’un sentiment est une réalité ou quelque chose d’immatériel, d’imaginaire. Elle s’est assise sur le divan jaune et rouge orangé. Elle aime bien ces couleurs là, couleurs du soleil. Couleur de la vie. Elle n’aime pas les chaises en face d’elle, près du mur. .. Elle ne les a jamais aimées.. Pourquoi sont-elles là ? Elles ont eu le pouvoir de la faire changer de place. Tout à un sens.. Le sens qu’on donne aux choses et celui qu’elles possèdent. Les choses ont leur importance, sinon elles n’existeraient pas.. Mais elle ne pense pas à cela quand elle attend. Elle pense aux livres qu’elle a lus pendant deux jours. Plus de 1.200 pages en deux jours pour que son corps guérisse de sa fatigue, que son esprit se repose, qu’elle voyage sans bouger… Et un matin à trois heures, elle a laissé ses livres et a pris une décision. Elle lui en parlera ce soir. Elle va le quitter. Marre de la salle d'attente vide. Elle sait d’instinct qu’elle lui en parlera. Et à présent, devant son ordinateur, elle se dit qu’elle a souvent exprimé le contraire de ce qu’elle voulait dire. Le contraire de son contraire et le contraire n’est pas forcément le contraire. .Elle aurait dû lui dire autre chose. Pas de regret puisque c’est déjà le passé. Et demain, elle ne sera plus là, car ici, plus personne ne l’attendra et la lampe dans la salle d'attente se sera éteinte., se dit-elle.. Elle ira vers ceux qui, certainement, l’attendent. 

    Elle sort de sa maison. La nuit est tombée. Le temps est doux. Il a fait si beau dans la journée ! Une journée ensoleillée. Une journée durant laquelle, elle n’est pas sortie. Il était temps qu’elle sorte pour sentir le vent sur son visage. Pour reprendre pied avec la vie de l’extérieur. Depuis quand n’était-elle pas sortie ? Sortir. Est-ce redevenu une douleur ? Une douleur qu’elle ne ressent pas ce soir. Elle ferme la porte du jardin. Les fleurs sont fanées depuis longtemps. Elles repousseront dans un mois ou deux.. Elle ouvre la porte de l’immeuble. Allume la lumière. Sort dans la rue. Le temps est très doux. Elle remonte l’avenue, croise des passants qui semblent heureux. Ils ont tous l’air heureux.. Elle croise un père Noêl sur son vélo qui traverse la place. Elle ne peut pas s’empêcher de rire. Le père Noêl la salue et elle le salue. Elle rit et les passants rient. Ils sont beaux quand ils ont l’air heureux. Puis elle ne fait plus attention aux passants. Elle remonte l’avenue sans rien voir. Pourtant, elle voulait voir les lumières de la ville. Elle relève la tête et s’aperçoit que les illuminations sont plus sobres que les autres années. La crise, se dit-elle, déteint partout.. . Elle emprunte un autre chemin dès qu’elle a dépassé la gare. Elle passera par les petits parcs, plus hauts, après son rendez-vous. Elle se demande s’il sera en retard, en avance ou à l’heure exacte. Elle devrait parier. Non, elle longe la sombre avenue de la gare. Elle ne parie jamais. Il est rarement en retard. Souvent à l’heure. Parfois en avance. Et au bout de la rue, des lumières. Moins lumineuses que dans l’avenue principale de la ville. Elle atteint la grille. Pas besoin d’ouvrir. La grille est ouverte par un jeune homme à la démarche vive, à l’allure fière. Il ouvre toutes les grilles avec son passe électronique. Elle n’a pas besoin de chercher les codes écrits sur une carte de visite. Pas besoin. Elle devait venir, se dit-elle, comme si elle doutait encore. Combien d’années le rencontre-t-elle ? Ne pas se poser la question. Appuyer sur les interrupteurs de l’immeuble. Pas besoin. Les lumières s’allument électroniquement à son passage. Le jeune homme a disparu.. Elle compose le dernier code de la porte, pour s’annoncer. La sonnerie la fait sursauter. Toujours. La porte s’ouvre. Il est là, se dit-elle. Un regard furtif dans le miroir dans le couloir. Elle n’aperçoit plus les traces de la fatigue sur son visage. Le tourment ou la fatigue des derniers jours. Que lui dira t-elle, ce soir, dernier rendez-vous de l’année ? Ne pas oublier de lui souhaiter un joyeux noël. Lui dira t-elle tout le bien qu’elle pense de lui ? Comment lui expliquer tout ce qu’elle pense de lui ? C’est trop difficile. Il est plus facile de ne rien dire. Elle ne se pose plus aucune question quand .elle s’installe dans la salle d’attente, à côté de la baie vitrée fermée. Toujours fermée. Elle ouvre son livre. Le livre qu’elle a emporté.. Elle ne lit pas. Elle le feuillette . Elle sait bien qu’il est là, de l’autre côté. Il ne tardera pas à arriver. Elle se sent chez elle ici, à présent. Elle réfléchit. Elle se dit qu’elle a le sentiment d’être un peu chez elle. Est-ce un sentiment ? Un sentiment est-t-il une réalité ? Une réalité ? Elle attend sans attendre, sans avoir le sentiment d’attendre. Savoir qu’un sentiment est une réalité ou quelque chose d’immatériel, d’imaginaire. Elle s’est assise sur le divan jaune et rouge orangé. Elle aime bien ces couleurs là, couleurs du soleil. Couleur de la vie. Elle n’aime pas les chaises en face d’elle, près du mur. .. Elle ne les a jamais aimées.. Pourquoi sont-elles là ? Elles ont eu le pouvoir de la faire changer de place. Tout à un sens.. Le sens qu’on donne aux choses et celui qu’elles possèdent. Les choses ont leur importance, sinon elles n’existeraient pas.. Mais elle ne pense pas à cela quand elle attend. Elle pense aux livres qu’elle a lus pendant deux jours. Plus de 1.200 pages en deux jours pour que son corps guérisse de sa fatigue, que son esprit se repose, qu’elle voyage sans bouger… Et un matin à trois heures, elle a laissé ses livres et a pris une décision. Elle lui en parlera ce soir. Elle va le quitter. Marre de la salle d'attente vide. Elle sait d’instinct qu’elle lui en parlera. Et à présent, devant son ordinateur, elle se dit qu’elle a souvent exprimé le contraire de ce qu’elle voulait dire. Le contraire de son contraire et le contraire n’est pas forcément le contraire. .Elle aurait dû lui dire autre chose.  Elle n'éprouve aucun  regret puisque c’est déjà le passé. Et demain, elle ne sera plus là, car ici, plus personne ne l’attendra et la lampe dans la salle d'attente se sera éteinte., se dit-elle.. Elle ira vers ceux qui, certainement, l’attendent"

    Bien sincèrement

    C.S. .


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    L’image contient peut-être : plante, fleur et nature

    2 février 2013

    Cher Monsieur, 
    J'ai préféré espacer mes messages. J'ai peur. La peur ne se justifie peut-être pas puisque vous ne semblez pas lire mes messages. Le "vu" n'apparaît pas comme lorsqu'un message est lu par le destinataire. Ma peur ne devrait pas se justifier et je ne devrais pas continuer à vous écrire. Je me dis qu'un jour, vous ouvrirez votre messagerie Face-book et vous verrez tous ces messages. Peut-être serez-vous étonné ? Peut-être, les supprimerez-vous sans les lire ? Je comprendrai votre réaction. Je m'impose. Non. Vous aurez la possibilité de supprimer les messages comme je l'écris et en plus vous aurez la possibilité  de me bloquer sur face-book. Le blocage est une façon d'évincer à tout jamais quelqu'un de de ce  réseau social. En tous les cas, ma peur ne venait pas de vous.

     J'évoque cette peur parce qu'elle est une sorte de poison. Elle attaque le centre vital de la vie et le paralyse par à coups.  Je ne supporte plus de vivre un tel enfer. Et la raison de cet enfer, je l'ai découverte, il n'y a pas si longtemps. J'ai peur que l'on m'arrache à la présence divine. La présence divine est une entité extérieure à soi et qui est reliée à soi. Elle est reliée à soi, par ce que j'appelle la "greffe". La "greffe", c'est cette chose immense en soi qui grandit au contact de la présence divine. La présence divine agit sur la greffe et c'est ainsi qu'elle engendre les guérisons et l'apaisement. Elle engendre notamment la chaleur autour de soi et en soi. Elle engendre  la joie que je ressens de plus en plus souvent. Elle doit notamment  induire la paix. Je n'ai pas encore sondé la paix. L'enfer de la peur m'empêche de découvrir la paix intérieure.  Je ne désespère pas. Il ne faut jamais désespérer. 

    La présence divine est pour moi comme une mère. Je me dis que c'est avec elle que j'ai rendez-vous le soir. C'est un rendez-vous très agréable. Il nous fait entrer dans un monde différent de l'autre monde. C'est comme si deux univers étaient  côte à côte, sans se voir, sans communiquer. Et nous pouvons ainsi passer d'un monde à l'autre sans que l'on s'en aperçoive vraiment. Ce n'est qu'une fois que les portes ont été franchises que l'on peut s'en apercevoir. La lumière est différente. La chaleur est différente. Les images sont différentes. Et un univers nouveau s'ouvre devant soi. Celui-ci est indescriptible. 

    Bien sincèrement. 

     

     

     

     


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  • L’image contient peut-être : une personne ou plus

    15 janvier 2013

    Cher Monsieur,

    Je me permets de vous interpeller parce que vous travaillez avec les religieux et parce que j’ai reçu le don d’écrire par Dieu. Ce don s’est renouvelé dans l’église Saint I. Alors, il me semble qu’il est de mon devoir d’écrire à une personnalité représentant l’église.
    Dès le début, j’ai écrit au prêtre qui m’a accueillie, mais je ne pense pas que mes lettres lui fassent très plaisir. Il me semble d’ailleurs que je ne suis pas tellement acceptée par l’église. Cela ne me fait pas de peine dans la mesure où j’ai constaté que vous ne m’aviez pas bloquée lors de mes premiers messages.  Je ne comprends pas pourquoi je ne serais pas acceptée par les religieux. Je viens de lire dans une revue chrétienne que : « pour être capable de reconnaître la présence divine, il faut avoir un coeur qui a beaucoup vu, entendu, vécu, compris… ». J’ai écrit au père B. justement que je ressentais une présence divine dans l’église ainsi qu’une grande chaleur autour de moi, et je voyais une grande lumière. Il n’a pas répondu. Par contre, il m’a remerciée concernant l’envoi de mes ouvrages. Je ne sais pas par, contre s’il me dira ce qu’il en pense. J’espère qu’il verra que justement cette présence divine s’est souvent manifestée dans ma vie, même si souvent je l’ai banalisée pour des raisons que j’ignore encore. Mais en vous écrivant, Cher Monsieur, peut-être que je finirai par découvrir ce qui est encore obscur dans ma vie. En tous les cas, en lisant l’article de la revue chrétienne, je me suis dit que j’étais quelqu’un de bien et que mes ouvrages sont dignes d’être reconnus. Mes ouvrages ont un sens pour ma famille et moi. L’écrit comme la relation à la présence divine reposent  sur la famille. L’écriture et la présence divine forment un socle qui consolide la famille. Toutefois, si je vous écris, à vous, à présent, et vous l’avez certainement bien compris, c’est parce que j’ai l’impression que je n’ai plus de correspondant dans l’église, qui représenterait ce lien entre l’église et moi-même. Il est pour moi, me semble-t-il un devoir de partager mes réflexions et « ma vision » étant donné que la présence divine en est le fondement. C’est aussi une façon de donner quelque chose à quelqu’un sans en attendre aucun retour. C’est similaire à notre métier d’aide. En effet, lorsque nous aidons quelqu’un, nous nous aidons aussi. En vous écrivant je me demande si justement ce n’est pas ce qui dérange les uns et les autres. Ce qui dérangerait, ce serait cette relation à la présence divine, à l’écriture, à la famille et au travail comme si ce n’était qu’un ensemble que certains aimeraient détruire à titre gratuit. De toutes les façons, mon devoir est de partager tout cela avec quelqu’un qui représente l’église. J’irai jusqu’au bout du chemin comme j’ai toujours eu l’habitude d’aller jusqu’au bout des chemins. Les bouts de chemin sont parfois et très souvent décevants. Tant pis. je prends le risque ! Je n’en ai pas le choix. Je réponds à un appel. Je l’ai entendu un soir de juin, dans l’église, mais je voulais l’oublier. j’ai voulu oublier beaucoup d’événements qui se sont déroulés dans l’église. Peut-être que je les évoquerai plus tard. Je n’en sais rien. Tout dépendra du chemin ! Bien entendu. Dans ce chemin nouveau, je rencontre la présence divine. Elle m’a permis de retrouver le goût des études. Je me souviens bien comment cela s’est déroulé. C’était impressionnant. Je préfère toutefois, attendre un peu avant de vous ouvrir la porte de ce merveilleux jardin ! Peut-être ai-je trop fermé  ce jardin ? Est-ce pour cette raison que l’on me traite pire qu’une vermine ? Est-ce pour cette raison que l’on me chasse comme si je n’étais qu’un chien de la rue ? Je ne le crois pas ! Je crois qu’il s’agit du contraire ! Même en voulant pas dire, nous disons ce que nous souhaitons cacher. Et pourquoi cacher le merveilleux jardin ? Qu’est-ce qui dérangerait les autres, surtout ceux que je nomme « les grands de ce monde » ? Les humbles ne me chassent pas. Les humbles ne me renient pas ? Les humbles souvent me cherchent pour que je les aide ? Et jamais je n’ai eu de retours sauvages ou agressifs ! Pourquoi un grand fossé existe-t-il entre « les grands de ce monde » et les humbles ? Peut-être que je fais un trop différence entre les uns et les autres. Non. je ne fais pas de barrières. Pour moi, tout le monde est pareil. Nous naissons, nous vivons, nous mourrons. Et quand nous mourrons, le Dieu, nous demandera ce que nous avons fait de nos « dons », de ce qu’il nous a donnés et il nous demandera si nous avons été bienveillants avec les autres ? Je ne sais pas si je suis toujours bienveillante. Il est difficile de se vivre ainsi surtout quand on est chassé comme des chiens galeux. Pourtant, dans la vie, j’aime mon métier, j’aime aider les autres. Mon métier est une passion. Aider les autres, trouver des solutions pour aider les autres, est vraiment une grande passion. La vie est ainsi emplie de paradoxes. Par contre, je souhaiterais que si mes messages vous dérangent vous me le disiez franchement ou alors que vous bloquiez votre messagerie. Bien sincèrement.

    Camille Laugénie.


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