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    15 janvier 2013

    Cher Monsieur,

    Je me permets de vous interpeller parce que vous travaillez avec les religieux et parce que j’ai reçu le don d’écrire par Dieu. Ce don s’est renouvelé dans l’église Saint I. Alors, il me semble qu’il est de mon devoir d’écrire à une personnalité représentant l’église.
    Dès le début, j’ai écrit au prêtre qui m’a accueillie, mais je ne pense pas que mes lettres lui fassent très plaisir. Il me semble d’ailleurs que je ne suis pas tellement acceptée par l’église. Cela ne me fait pas de peine dans la mesure où j’ai constaté que vous ne m’aviez pas bloquée lors de mes premiers messages.  Je ne comprends pas pourquoi je ne serais pas acceptée par les religieux. Je viens de lire dans une revue chrétienne que : « pour être capable de reconnaître la présence divine, il faut avoir un coeur qui a beaucoup vu, entendu, vécu, compris… ». J’ai écrit au père B. justement que je ressentais une présence divine dans l’église ainsi qu’une grande chaleur autour de moi, et je voyais une grande lumière. Il n’a pas répondu. Par contre, il m’a remerciée concernant l’envoi de mes ouvrages. Je ne sais pas par, contre s’il me dira ce qu’il en pense. J’espère qu’il verra que justement cette présence divine s’est souvent manifestée dans ma vie, même si souvent je l’ai banalisée pour des raisons que j’ignore encore. Mais en vous écrivant, Cher Monsieur, peut-être que je finirai par découvrir ce qui est encore obscur dans ma vie. En tous les cas, en lisant l’article de la revue chrétienne, je me suis dit que j’étais quelqu’un de bien et que mes ouvrages sont dignes d’être reconnus. Mes ouvrages ont un sens pour ma famille et moi. L’écrit comme la relation à la présence divine reposent  sur la famille. L’écriture et la présence divine forment un socle qui consolide la famille. Toutefois, si je vous écris, à vous, à présent, et vous l’avez certainement bien compris, c’est parce que j’ai l’impression que je n’ai plus de correspondant dans l’église, qui représenterait ce lien entre l’église et moi-même. Il est pour moi, me semble-t-il un devoir de partager mes réflexions et « ma vision » étant donné que la présence divine en est le fondement. C’est aussi une façon de donner quelque chose à quelqu’un sans en attendre aucun retour. C’est similaire à notre métier d’aide. En effet, lorsque nous aidons quelqu’un, nous nous aidons aussi. En vous écrivant je me demande si justement ce n’est pas ce qui dérange les uns et les autres. Ce qui dérangerait, ce serait cette relation à la présence divine, à l’écriture, à la famille et au travail comme si ce n’était qu’un ensemble que certains aimeraient détruire à titre gratuit. De toutes les façons, mon devoir est de partager tout cela avec quelqu’un qui représente l’église. J’irai jusqu’au bout du chemin comme j’ai toujours eu l’habitude d’aller jusqu’au bout des chemins. Les bouts de chemin sont parfois et très souvent décevants. Tant pis. je prends le risque ! Je n’en ai pas le choix. Je réponds à un appel. Je l’ai entendu un soir de juin, dans l’église, mais je voulais l’oublier. j’ai voulu oublier beaucoup d’événements qui se sont déroulés dans l’église. Peut-être que je les évoquerai plus tard. Je n’en sais rien. Tout dépendra du chemin ! Bien entendu. Dans ce chemin nouveau, je rencontre la présence divine. Elle m’a permis de retrouver le goût des études. Je me souviens bien comment cela s’est déroulé. C’était impressionnant. Je préfère toutefois, attendre un peu avant de vous ouvrir la porte de ce merveilleux jardin ! Peut-être ai-je trop fermé  ce jardin ? Est-ce pour cette raison que l’on me traite pire qu’une vermine ? Est-ce pour cette raison que l’on me chasse comme si je n’étais qu’un chien de la rue ? Je ne le crois pas ! Je crois qu’il s’agit du contraire ! Même en voulant pas dire, nous disons ce que nous souhaitons cacher. Et pourquoi cacher le merveilleux jardin ? Qu’est-ce qui dérangerait les autres, surtout ceux que je nomme « les grands de ce monde » ? Les humbles ne me chassent pas. Les humbles ne me renient pas ? Les humbles souvent me cherchent pour que je les aide ? Et jamais je n’ai eu de retours sauvages ou agressifs ! Pourquoi un grand fossé existe-t-il entre « les grands de ce monde » et les humbles ? Peut-être que je fais un trop différence entre les uns et les autres. Non. je ne fais pas de barrières. Pour moi, tout le monde est pareil. Nous naissons, nous vivons, nous mourrons. Et quand nous mourrons, le Dieu, nous demandera ce que nous avons fait de nos « dons », de ce qu’il nous a donnés et il nous demandera si nous avons été bienveillants avec les autres ? Je ne sais pas si je suis toujours bienveillante. Il est difficile de se vivre ainsi surtout quand on est chassé comme des chiens galeux. Pourtant, dans la vie, j’aime mon métier, j’aime aider les autres. Mon métier est une passion. Aider les autres, trouver des solutions pour aider les autres, est vraiment une grande passion. La vie est ainsi emplie de paradoxes. Par contre, je souhaiterais que si mes messages vous dérangent vous me le disiez franchement ou alors que vous bloquiez votre messagerie. Bien sincèrement.

    Camille Laugénie.


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