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    Cher monsieur, 

    Je me permets de vous faire part de mes dernières découvertes quant aux différentes psychothérapies analytiques que j’avais effectuées dans le passé et à celle  que j’ai effectuée dernièrement avec un psychiatre psychanalyste. Celui-ci travaille en secteur privé, mais il est responsable d’un service de psychiatrie dans le plus grand hôpital de banlieue parisienne. Il s’y occuperait de personnes handicapées sur le plan psychique. En ce qui me concerne, je le voyais dans son cabinet, ici dans la ville. Il m’avait été recommandé par le médecin traitant qui s’inquiétait parce que j’avais été atteinte d’une grave maladie et parce que je souffrais de pulsions suicidaires.  Je ne suis pas guérie de ces pulsions. Je me dis que si je les ressens, c’est justement pour m’empêcher, paradoxalement,  de faire des bêtises. Elles sont des bonnes conseillères, par défaut. 

     Je vous écris à vous personnellement, parce que vous êtes un psychologue psychanalyste chrétien et croyant pratiquant,  alors vous pouvez comprendre mes découvertes et mes questionnements , si vous lisez mes messages. Peut-être que je me répète un peu. Toutefois, je n’ai pas à vous dire et à préconiser  que si mes messages vous déplaisent, vous avez loisir de les supprimer et de bloquer votre messagerie afin que je ne puisse plus y avoir accès. 

    Enfin, je ne vais pas tergiverser, je vais vous expliquer qu’il  me semble avoir compris pourquoi , je pense que « l'église » est reliée à ma famille et à mon travail ainsi qu'à l'écriture Ma mère m'avait fait vivre comme un secret sur le plan inconscient que nous étions reliées à l'au-delà, pour me protéger. Ce secret reposait sur les études, l'écriture et le social. Donc cela m'avait conduite vers les études, l'écriture et le social dans la vie. Les psychothérapies ont inversé cette dynamique, ce qui inversait complètement celle de la famille. Ils ont utilisé le secret qui nous unissait ma famille et moi pour en construire un autre, soit leur secret.  Celui-ci consistait  à nous opposer  aux uns et aux autres, en me dégoûtant notamment  des études, des livres : mes passions. Le secret  des psys reposait donc sur la mort de toute une famille et la mort de mes passions.  Même loin, une famille qui vit à travers un secret est reliée à celui-ci et elle vit  en miroir par le biais de ce  phénomène de l'inconscient familial. 

    Par contre, il m’était impossible d’investir affectivement les « psys » comme une famille. Ils faisaient en sorte, que mon être intérieur ou inconscient, demeure dans la salle d’attente vide. 

    Toutefois, en dessous, mes racines avaient survécu. Les racines étaient reliées à l’au-delà, à Dieu. 

    Bien sincèrement. 

     K.L. 

     

     


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